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la vallée de la Loire,

une fois n'est pas coutume, pour le WE de 4 jours, nous avons pris la route pour la vallée de la Loire et plus particulièrement pour Montsoreau, près de Saumur. Nous avons tourné le dos à notre traditionnel WE à la mer. Adieu, embruns, plage de sable, viviers et sardines, maisons blanches aux volets bleus, odeur des salines.

Ce fut si agréable, d'abord la terrasse de la cabane en bois orientée vers la Loire à 20m des berges, une très bonne convivialité entre amis, quelques petits moments d'intimité aussi.

Nous avons pédalé sur les bords de l'eau mais également à travers les coteaux, les vignes et au dessus des grottes troglodytiques. Nous avons oisivement visité certaines d'entre elles, magnifiés par des artistes exposant leurs œuvres dans un lieu si pittoresque.

Nous avons gouté le Saumur Champigny, buvant les explications et la passion du vigneron. Nous avons pique-niqué dans les herbes, manger à pas d'heure, diner au soleil couchant et petit-déjeuner devant les reflets du soleil levant.

Nous avons déambulé au puces de Montsoreau, découvert maints objets hétéroclites et curieux, nous sommes extasiés devant le dentelier, devant les vieux tampons de broderie, les fauteuils en rotin, les chevaux à bascule et les pendules des seventies. Nous avons rêvé à toutes ces lettres d'amours écrites sur cette vieille machine à écrire.

Nous avons écouté ce guide passionnant de l'Abbaye de Fontevraud, et avons profité d'une fête de village sur les hauteurs pour un joli panorama de fin de journée.

Et puis il y eu cette rencontre avec cette gentille dame qui faisait son vide ta maison dans sa cour, les parties de foot des enfants, les kilomètres à vélo, les discussions entre génération, ces vielles portes qui viennent grossir ma collection de photos.

Nous avons déambulé dans Saumur, , ses toits d'ardoise, son bord de Loire, ses arbres de Judée en fleurs, ses maisons en colombages.

Ce WE je l'appréhendais. Partir entre amis alors que je me sens encore si fragile. Comment ne pas se perdre dans le groupe, les étiquettes qui nous collent, dans ce groupe qui ne connaît que le recto. Comment ne pas se fondre et s'oublier, ses envies, son ressenti, son souffle.

Mais je n'ai pas oublié. J'ai marché souvent quelques secondes les yeux fermés, pour sentir les graviers sous mes pieds, le vent entre les doigts et le soleil sur la nuque. C'était bon. Simplement.

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