happy things

Nous ne sommes que jeudi et le début de la semaine me parait déjà très loin tellement la semaine fut chargée. D'ailleurs, je ne me souviens pas très bien de ce qui s'est passé en début de semaine.

Mais il y a toujours de petites choses sympas à se remémorer, à engranger, sentir, res-sentir encore et encore...

Alors comme je ne dors pas, je profite pour mettre sur papier ces quelques petites notes.

Il y a eu ces cookies faits dimanche après-midi alors que la pluie bat les carreaux. Vous me direz quoi de plus banal ? Et bien c'est une recette que je fais régulièrement mais qui dernièrement ne me convenait plus. Alors j'ai essayé de la faire différemment, d'abord j'ai pris la même base de recette mais j'y ai rajouté des noix concassés et des biscuits émiettés. Mais ce qui fut déterminant je crois c'est que je n'ai pas mélangé les ingrédients au fouet comme d'habitude mais je les ai mélangé avec les doigts, grossièrement. Et ça a tout changé, les cookies étaient plus croustillants, moins homogène dans la texture, plus sableux. "Excellent" m'ont dit les gourmands.

Comme quoi, on peut partir avec les même bases mais la technique fait la différence. Comme dans la vie, on peut vivre deux fois la même expérience et en même temps ce n'est jamais la même car on n'est toujours différent d'un jour à l'autre.

Il y a eu également cette conférence d'Agnès Dutheil, créatrice des Ateliers du Positif à Nantes.

Une conférence sur l'autorité positive dans l'éducation de ses enfants. Intéressant. Avec une proposition d'outils pour nous aider nous les 400 parents présents dans la salle à évoluer, comprendre et essayer de faire mieux.

Etre empathique avec ses enfants leur permet de développer un cerveau plus performant. Je découvre. Alors évidemment je culpabilise de ne pas l'avoir été assez. Mais rien n'est perdu, il n'est jamais trop tard, et je m'efforce de mettre en application.

Il y a eu cette discussion avec mon fils cet AM au moment de mon thé. Je lui demande comment il a dormi cette nuit car il a beaucoup gémi pendant son sommeil. Et il me dit " mais je n'aime pas ma chambre" " il y a trois choses qui sont pas bien" " elle est trop grande, y'a trop de choses dedans...""mais j'ai une idée mais je sais pas si c'est possible" "c'est beaucoup de travail" " tu vois le placard avec tes tissus" " et bien on casse" et puis après on casse aussi le placard de ma chambre et puis on creuse, et on met un mur"

"mais mon chéri, on n'habite pas dans une grotte, on ne peut pas creusé au premier étage :)))"

Il y a eu ces deux petites méditations dans la voiture entre midi et deux, portable branché sur YouTube et la voie de Christophe André. Assis en tailleur sur le siège passager.

Il y a eu ce coup de fil à mon patron pour négocier une prise en charge de formation et la conscience que je ne voulais pas raccrocher le téléphone tant que l'éventualité d'une solution ne soit évoquer. La pleine conscience de ce changement chez moi. Ne pas baisser les bras au premier problème.

Il y a eu nos enfants qui prennent la liberté, la décision commune d'acheter en même temps que le pain, un éclair au chocolat pour leur père qui leur à fait plaisir le matin même.

Il y a cet ami qui interpelle le ministre de l'économie lors d'une visite de l'école de son fils sur la difficulté de son fils de trouver un patron d'apprentissage ce qui remet en cause ses études et son avenir professionnel. Quoi de plus efficace dans l'éducation de ses enfants que de donner l'exemple du courage.

Il y a eu la confection de petites pochettes pour la fête des mamans.

Il y a eu la lecture de ce livre si léger dont je vous reparlerai.