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c'est l'histoire d'un concours...

Vous est-il déjà arrivé de vous arrêter devant votre enfant et de penser que vous avez beaucoup de chance d'avoir des enfants si beaux, si drôles, si intelligents. Evidemment que si vous avez des enfants, ça vous arrive très souvent. Je fais moi aussi partie de ses parents fiers de leur miniboys et minigirls.

Mais pas que.

Je ne suis pas devenue maman comme ça le jour de l'accouchement, je n'avais d'ailleurs peut-être pas de dispositions à cela. Héritage d'une éducation stricte, basée sur le rapport de force, sur des paroles négatives, sur un néant de geste tendre et rassurant. Obéissance et silence étaient les maitres-mots à la maison. D'ailleurs c'était bien souvent des non-dits. On savait ce que l'on devait faire et on ne se révoltait pas. Tout était normal. Dans toutes les familles c'était ainsi...certainement!

Et puis un jour, alors qu'on est déjà un tout jeune adulte on part 3 semaines vivre dans une autre famille, celle de sa meilleure amie, pour une question d'activité professionnelle qui ne laisse pas le temps de se trouver un logement. Et là on découvre une autre famille, une autre façon de fonctionner, les rires, la complicité, l'entraide. Ou est passé la chape de plomb qui doit caractérisé une famille?

Et la vérité fait mal à voir et bonheur à vivre.

Je ne remercierai jamais assez cette famille qui m'a accueillie comme l'un des leurs, qui m'a aidée à m'installer, qui m'a invitée aux repas de famille. Combien d'amour ils m'ont donné sans que je sois capable de le recevoir, mon cœur enfoui derrière un monticule de questions, de souvenirs d'enfance noircis, de "non mais c'est quoi ça?, ce truc qui fait du bien, c'est pas normal, cachons -nous" derrière les "mais pourquoi, je ne leur ai rien fait, rien donné pour mériter cet amour, cette bienveillance." Alors je n'étais pas à l'aise devant tout cela, un anniversaire surprise, la rencontre avec la grand-mère, personnage inoubliable, drôle, pleine de vie même à 98 ans, pétillante.

Ici ces quelques mots pour leur dire combien je les remercie de cet ouverture d'esprit, d'avoir été sur mon chemin de vie et d'y être encore, à travers ces moments partagés, même si on se voit moins.

Aujourd'hui je regarde mes enfants avec tout cet amour que j'ai découvert entre autre dans cette famille.

Mes enfants grandissent et mon rôle de maman évolue aussi. Je me pose des questions sur ma façon de fonctionner, de réagir, de les aider ou pas. J'ai compris une chose dernièrement c'est qu'on doit juste les accompagner, les laisser libre de grandir à leur rythme.

Je suis allée à une conférence dernièrement de Agnès Duteil sur l'éducation positive.

Et j'y ai appris deux choses que je ne savais pas. D'abord le cerveau d'un enfant est complètement construit qu'à 25ans. Et que l'empathie qu'on leur donne ou non participe au développement de leur cerveau. Un enfant qui ne reçoit pas d'empathie, n'aura pas les mêmes capacités à ressentir le bonheur, il aura également plus de mal dans les apprentissages et aura des difficultés de mémorisation, tout cela à cause du développement ou pas de l'hippocampe. L'empathie et la bienveillance génère également de l'ocytocine qui permet de capter, de ressentir ce bonheur.

Je vous dis cela aujourd'hui, car ma fille est rentrée de classe et me dit "Aujourd'hui, il s'est passé quelque chose à l'école". Et là j'ai été très impatiente de savoir mais elle prenait tout son temps comme si elle savourait encore un peu le temps entre l'annonce d'une bonne nouvelle et le récit de la bonne nouvelle. Elle détailla chaque moment. "on a passé un concours de math avec 3000 écoles et aujourd'hui Sandrine (son instit), est allée voir sur internet les résultats. Elle n'arrêtait pas de nous dire "l'important c'est de participer et ce n'est pas grave si on est pas en final". On a regardé la liste des écoles qui étaient médailles de bronze, ce qui veut dire qu'elles sont éliminées, et on n'était pas dedans, alors la prof, elle a répété que ce n'était pas grave si on était pas en final, alors Lucas (un copain) disait "oui ben si tu dis ça c'est que c'est foutu" puis on a regardé la liste des médailles d'argent (également écoles éliminées pour la finale) et on était pas dedans, alors elle a répété que l'important était de participer. Et alors on a regardé la liste des écoles qui étaient médaille d'or et on y était, alors on a tous sauté, on s'est pris dans les bras et on a lancé les tabourets!!!"

Ma fille, son visage est rayonnant, ses yeux pétillent, c'est le feu d'artifice de la fin de l'histoire, la victoire, ce sentiment si particulier qui soulève le cœur, met le sourire aux lèvres, donne envie d'embrasser le monde!

Cette histoire me rappelle un article de psychologie magazine que j'ai lu dernièrement sur le test du Chamallow. Cette capacité à prendre son temps pour savourer ensuite. Maitriser ses émotions.

Et vous quelles sont les dernières découvertes que vous avez faites

en terme d'éducation de vos enfants?

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