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cette semaine

Cette semaine, il y a eu beaucoup de sentiments et d'humeurs voyageuses.

Il y a eu ce "oui" pour cette formation après 9 mois de recherche, dépôt de dossier, mauvaises nouvelles, retour en arrière, mise à plat de mes souhaits, négociation et enfin demande de financement. Et ce "nous avons le plaisir de vous annoncer..."

Il y a eu le shopping avec ma fille (qui hait les magasins pour l'instant) et sa tenue trouvée pour le baptême de mon filleul. Et ce goût commun trouvé dans une fenêtre si restreinte...

Il y a eu cet entretien avec mon employeur, ce besoin et cette capacité nouvelle à exposer mon ressenti, mes difficultés face à une situation d'entreprise très inconfortable et une possibilité peut-être ailleurs. Et ce sentiment d'avoir poser les choses, d'avoir renvoyer un peu des messages négatifs que l'on reçoit tout au long de la journée de travail et que je refuse d'encaisser ans dire mot. Ce besoin de mettre les choses à leur place et cette satisfaction de l'avoir fait en toute honnêteté et en toute simplicité.

Il y a eu ce choix de lunettes, cette indécision, ce doute, j'y vais, j'essaie, je vais revenir, j'hésite, je vais voir ailleurs, j'essaie, je ne sais pas, et puis cette petite paire très simple mais en matière qui imite le bois, ce coup de cœur, le mot que j'attendais "bois" même si ce n'est qu'imitation. Ce saut dans le vide, "non je ne demande pas l'avis de quelqu'un", "oui j'y vais". Et puis ce doute après...Toujours. Le laisser passer. Ce ne sont que deux petits verres entourés d'une monture. Mais c'est pour moi surtout un élément qui doit correspondre à ma personnalité.

Il y a eu ce coup de fil à l'entreprise de postulat, cette angoisse après le dernier entretien, et puis le sourire au bout du fil, "oui, merci beaucoup de ces nouvelles infos sur votre disponibilité, c'est très bien" "ah, oui, cette formation ,c'est une bonne nouvelle. 60h? c'est vraiment intéressant!" Et ce sourire que j'accroche à mon visage en raccrochant. Ce sentiment que les choses se font, doucement. Ce sentiment de faire les choses bien et advienne que pourra...

Il a cette découverte de mes sentiments envers cette personne et cette envie d'y retourner même si ses sentiments ne sont pas les mêmes.

Il y a surtout tout ce mouvement, cette sensation d'être sur la tranche de la page du livre. En équilibre fragile. Une page se tourne et l'autre se profile vide pour l'instant. Je n'arrive pas à sauter. J'ai peur du vide. Peur de ce qui va s'inscrire sur cette page. Mais aussi envie d'y mettre que des belles choses, de jolis gens...Et pour ce qui est des personnes, j'ai déjà de jolis noms à y mettre.


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